(en cours de développement)
L’indri (Indri indri) n’est certes pas présent dans le Makay mais son chant est si beau que nous ne pouvions pas ne pas vous le faire écouter.
C’est le plus grand des lémuriens et une espèce en grand danger. Son habitat, la forêt pluviale, se réduit inexorablement. On peut cependant l’observer dans la réserve de Périnet, non loin de la côte est de Madagascar. Il a de grands membres et un pelage noir et blanc (ventre, cuisses et bras blancs, dos, tête et extrémités des membres noirs) et mesure adulte 75cm. Contrairement aux autres lémuriens, il n’a qu’un moignon de queue (3 cm au plus), ce qui représente un signe d’évolution avancée. L’Indri est un lémurien diurne et paisible, vivant en groupes familiaux de quelques individus. Son régime alimentaire est composé de feuillages. Il consomme jusqu’à 70 espèces différentes de plantes. Ce sont des animaux territoriaux, et les différents groupes marquent leur présence, particulièrement en début de journée, par de long cris ou chants extrêmement puissants ressemblant à des coups de sirène. La canopée résonne alors des réponses à intervalles rapprochés d’un groupe à l’autre.
Écoutez le chant langoureux de l’Indri Indri
L’hapalémur est un petit lémurien appelé Lemur bambou car son régime alimentaire est presque exclusivement fait de tiges et de feuilles de bambous. En voie d’extinction, ce petit animal ne se rencontre que dans les forêts de l’est et du nord de Madagascar. Ceux que nous avons pu observer dans le Makay pourraient donc être les représentants d’une nouvelle espèce ou sous-espèce. Nous sommes tombés par hasard sur un groupe de 6 individus lors d’une de nos explorations d’un profond et verdoyant canyon où les bambous n’étaient pourtant pas si nombreux. Les cris enregistrés de l’animal sont mélangés au bruit ambiant de la forêt (petit ruisseau, oiseaux…), et, sont très probablement des cris d’alarme alors que nous empiétions sur leur territoire.
Ecoutez-le:
Le Propithèque de Verreaux (Propithecus verreauxi) est un des lémuriens les plus attachants. Son corps ne dépasse pas les 45cm de long tandis que sa queue peut atteindre 60cm. Menacé d’extinction par la réduction de son habitat et par sa curiosité qui lui vaut d’être une proie facile, cet animal ne se rencontre plus qu’à l’Ouest de Madagascar. Ses pattes puissantes permettent à ce curieux animal de se déplacer d’arbres en d’arbres en exécutant de grands bonds. Il se nourrit de ce qu’il trouve dans les arbres tel des fruits, des feuilles et des écorces. Il vit en groupe de dimension variable et défend férocement son territoire contre les intrus en poussant de puissants cris. Nous en avons observé dans toutes les régions du Makay.
Ecoutez-les:
Les sons des Sifakas tout proches sont entrecoupés de cris plus lointains mais plus puissants d’un groupe d’Eulemur Fulvus Rufus.
Moins agités, les Sifakas sont cette fois seuls autour de nous.
Eulemur Fulvus Rufus est un des lémuriens les plus présents à Madagascar. Il n’est pas encore considéré comme menacé bien que son habitat se réduise aussi à grande vitesse. Il est aussi très recherché pour sa viande. Il vit en groupe de 6 à 8 individus et pousse des cris caractéristiques lorsqu’un danger est là.
Écoutez-les:
Au camp de base, lorsque tout le monde a déjà eu le temps de bien se connaître, il suffit d’un instrument et de quelques chanteurs pour créer de beaux moments de convivialité et de fête.
Écoutez celui-ci :
Parfois lorsqu’on se promène dans la forêt, il est difficile de discuter ou de s’entendre. Un bruit strident et permanent assourdit parfois à la limite du supportable, surtout si l’on est preneur de son et que l’on cherche à capter les sons majestueux et doux des oiseaux ou de l’eau. L’animal a l’origine ce désagrément n’est autre qu’un grillon.
Ecoutez, c’est un vrai plaisir :