Ne manquez pas la visio-conférence en direct avec les chercheurs sur le terrain du Makay, le 19 janvier à l’Auditorium du Muséum d’Histoire Naturelle de Grenoble, à partir de 14h30

A l’issue de la dernière mission, plusieurs établissements scolaires des villages du pourtour du Makay ont reçu du courrier et du matériel pédagogique…

Il s’agit du premier sondage jamais effectué et donc de la première date archéologique du massif du Makay. Ce sera le référentiel pour toutes les autres grottes à venir.

«Oh, écoute, c’était extraordinaire !» Hier soir, l’équipe archéo est revenue de son observation de la Grotte de Mahatiny. Aujourd’hui, après avoir repris leur souffle, ils nous racontent

problème… Nous sommes à au moins 2 jours de marche, nous n’avons plus de nourriture et ni de quoi bivouaquer. Celui qui reste est du matériel qui n’a aucune utilité pour notre rando potentielle.

Il présente des blessures profondes qui seraient dues à un combat avec l’un de ses congénères. La vie est dure dans les forêts du Makay…

Des épines de Pachypodium qui tels des pieds d’éléphants descendent le long des pentes au vert bouteille de ces lianes innommables qui nous servent de corde.

Alors que chacun vaque à ses activités dans le camp : «Ouaouuuh ! J’ai une espèce inconnue dans le Makay !!!»

Brutus aurait levé sa malédiction, il n’y a pas loin… Serions-nous enclins à nous laisser prendre par l’esprit malgache ?…

«Celui –là, il craint vraiment ! Je préfère me faire piquer par un scorpion que par cet animal…»

Danses au rythme des lémuriens pour les filmer ou les photographier dans de bonnes conditions, est un sport d’endurance mais dont nul ne se lasse dans les décors majestueux du Makay.

Déjà pas en forme, notre chercheuse en revient contente, mais complètement épuisée.

Et le soir, observation nocturne et retour au camp dans l’obscurité en reniflant le GPS comme d’habitude : le porteur qui sert d’assurance-retour en cas d’accident n’est pas très rassuré.

Après un échange radio la veille, l’équipe de la Forêt Sèche décide d’apporter du ravitaillement à celle du Canyon aux Palmiers.

«C’est vraiment triste !!! Tous les ruisseaux vers le haut sont ensablés. Ils brûlent et plus rien ne retient la terre qui se décompose. Ça va très vite !»